Le 15 janvier 2021, notre cabinet a déposé une demande d’autorisation d’exercer une action collective contre Nintendo. Cette demande vise à obtenir une compensation pour les consommateurs québécois qui ont acheté des consoles Nintendo Switch™, Nintendo Switch™ Lite, ainsi que des manettes Joy-Con™ et Nintendo Switch Pro.
L’histoire de notre cliente
Notre cliente a acheté une console Nintendo Switch™ en novembre 2017.
Après 11 mois d’usage, elle a constaté que sa manette Joy-Con™ gauche était défectueuse, en ce qu’elle envoyait des commandes directionnelles dans son jeu sans intervention manuelle, un phénomène appelé « Joy-Con Drift » en anglais.
Par la suite, elle a remarqué que le problème persistait dans ses autres jeux et également lors de la navigation dans le menu principal de la console.
Notre cliente a alors contacté Nintendo et a envoyé sa manette gauche en usine de Nintendo pour réparation. Or, 2 mois après, elle a remarqué le même problème avec la manette droite, et par la suite, avec une seconde paire de manettes Joy-Con™, ainsi que la manette Nintendo Switch Pro.
Notre cliente est d’avis que ce défaut compromet sérieusement la fonctionnalité de base des manettes et l’empêche d’utiliser correctement sa console.
Vice caché
En vertu de la Loi sur la protection du consommateur, un consommateur qui achète un produit a droit à ce que celui-ci serve à l’usage normal auquel il est destiné et que sa durée de bon fonctionnement soit raisonnable, compte tenu du prix payé et de l’utilisation qu’il en fait.
Le « Joy-Con Drift » constitue un défaut important, grave et caché, en ce que :
- les consommateurs n’auraient pas acheté les consoles ni les manettes défectueuses ou n’auraient pas payé un prix aussi élevé s’ils avaient connu l’espérance de vie réduite qu’ils pouvaientt espérer de ces produits en raison du défaut;
- le défaut empêche ces produits de remplir la fonction pour laquelle ils ont été achetés et entraîne des inconvénients chez les consommateurs;
- le défaut n’a pas été révélé par Nintendo;
- les consommateurs n’ont pas pu déceler le défaut suite à un examen ordinaire des produits.
De ce fait, Nintendo a également fait passer sous silence un fait important, soit la qualité de ses produits, qui est un élément déterminant susceptible d’influer sur le choix éclairé du consommateur.
Groupe visé
Tous les consommateurs qui ont acheté au Québec, depuis le 29 juillet 2017, une Nintendo Switch, Nintendo Switch Lite, une Joy-Con ou une Pro Controller pour Nintendo Switch;
et
Tous les consommateurs qui ont acheté au Québec une Nintendo Switch, une Nintendo Switch Lite, une Joy-Con ou une Pro Controller pour Nintendo Switch dont le phénomène suivant s’est manifesté pour la première fois après le 29 juillet 2017 : au moins une manette ou console transmet des commandes directionnelles sans intervention manuelle.
Demandes déposées à la Cour
Demande d’autorisation d’exercer une action collective
État actuel du dossier
Le 19 juillet 2023, la Cour supérieure a autorisé le recours. Pour lire le jugement, cliquez ici.
Formulaire de contact
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Nous vous répondrons dès que possible.
Nous vous recommandons fortement de conserver toute preuve d’achat de produits, les produits défectueux, ainsi que les courriels de demandes de réparation.
Nous vous invitons également à nous acheminer tout document pertinent, tel que des enregistrements vidéo.
Avis : En nous soumettant vos informations via le formulaire d’inscription ci-haut ne crée pas de relation avocat-client et ne vous engage pas à payer de frais d’avocat.
Nouvelles du recours
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