Action collective contre Hyundai

Le 1er mai 2023, notre cabinet a déposé une demande d’autorisation d’exercer une action collective contre Hyundai. Cette demande vise à obtenir le paiement pour la réparation des dommages subis aux véhicules des membres par le délaminage de la peinture, ainsi que des dommages-intérêts et des dommages punitifs.

Problème de peinture

En vertu de la Loi sur la protection du consommateur, un consommateur qui achète un produit a droit à ce que celui-ci serve à l’usage normal auquel il est destiné et que sa durée de bon fonctionnement soit raisonnable, compte tenu du prix payé et de l’utilisation qu’il en fait. 

Au Québec, les propriétaires de véhicules neufs conservent leurs voitures en moyenne plus de huit (8) ans, dont environ le tiers de ceux-ci entre onze (11) et quinze (15) ans. 

Hyundai garantit les défectuosités affectant la peinture des voitures qu’elle fabrique pour une période de trente-six (36) mois ou 60 000 km selon la première éventualité.

Or, dans les dernières années, un phénomène de décollements par plaques chez les véhicules de marque Hyundai, plus particulièrement de couleur « blanc » ou « blanc perle », et encore plus particulièrement au niveau du toit, a été observé partout en Amérique du Nord. 

L’histoire de notre client

Monsieur Allard a acquis une Elantra 2017 usagé de couleur blanche en 2019, qui était en parfait état au moment de son achat.

Or, seulement trois (3) mois après son acquisition, il a remarqué que la peinture de son véhicule commençait à décoller par plaques au niveau de son capot avant. Il a avisé son concessionnaire et le problème a été réparé aux frais de Hyundai. 

Un an après l’acquisition de son véhicule, le demandeur a constaté que le même problème de peinture apparaissait désormais à d’autres endroits, notamment sur l’aile avant gauche et sur le toit du véhicule, près du pare-brise. La peinture s’écaillait dès lors que le demandeur ne faisait que passer son doigt sur les parties affectées. Il s’est alors présenté à nouveau chez son concessionnaire pour faire réparer son véhicule. Or, il s’est fait refuser la réparation au motif que la garantie était échue. 

Le problème d’écaillement de la peinture persiste à ce jour et Monsieur Allard s’attend à ce que la surface entière du toit de son véhicule soit décollée d’ici la fin de l’année. 

En effectuant des recherches sur Internet, Monsieur Allard a trouvé un groupe Facebook constitué de centaines de consommateurs qui ont constaté le même problème de décollement de plaques de peinture sur d’autres modèles blancs de marque Hyundai.