Le 9 septembre 2025, notre cabinet a déposé une Demande d’autorisation d’exercer une action collective contre Nissan Canada Inc. (ci-après « Nissan »). Cette démarche vise à obtenir une réparation pour les usagers de véhicules Nissan Kicks affectés d’un problème de bulles de peinture et de rouille au niveau du toit.
L’histoire de notre cliente
Le 23 septembre 2020, notre cliente achète un véhicule Nissan Kicks 2020 neuf auprès de son concessionnaire.
En hiver 2023-2024, un peu plus de trois ans suivant l’achat, notre cliente remarque pour la fois des bulles de peinture au niveau du toit de son véhicule, près de la bordure du pare-brise. Dans les semaines qui suivent, le problème s’aggrave et notre cliente remarque que de la rouille commence à se former sur la zone affectée.
Depuis ce moment, notre cliente a dénoncé le problème à Nissan et a exigé la réparation de son véhicule à plusieurs reprises, mais Nissan n’a jamais accepté de réparer son véhicule, prétextant que l’usure aurait été causée par l’impact de roches sur la chaussée.
Notre cliente estime qu’il est anormal qu’un tel problème survienne après seulement trois ans d’usage, malgré un entretien soigné et une conduite prudente.
En effectuant des recherches sur Internet, notre cliente apprend qu’elle n’est pas la seule aux prises avec ce problème et qu’il est répandu chez les véhicules de marque Nissan Kicks. Elle a donc entamé la présente action collective pour obtenir une réparation pour elle et tous les autres usagers de véhicules Nissan Kicks.
L’action collective proposée
Conformément au Code civil du Québec, le vendeur est lié par une garantie de qualité et est tenu de livrer un bien exempt de vices cachés le rendant impropre à l’usage auquel on le destine ou en diminuant tellement l’utilité que l’acheteur n’en aurait pas fait l’acquisition ou n’en aurait pas donné un prix aussi élevé s’il en avait eu connaissance.
Or, les véhicules Nissan Kicks sont affectés un vice grave causant un problème de bulles de peinture et de rouille sur le toit des véhicules, nuisant à leur apparence, à leur durabilité et à leur valeur marchande.
Par ailleurs, la plupart des membres du Groupe étant des consommateurs, ils bénéficient aussi de la protection de la Loi sur la protection du consommateur qui impose au vendeur une garantie d’usage et de durabilité des biens vendus, en addition à la garantie de qualité du Code civil du Québec.
À titre de réparation pour ces manquements, notre cliente réclame à Nissan :
- un remboursement équivalent aux coûts de réparation assumés ou estimés pour la correction ou la prévention du problème de bulles de peinture et de rouille;
- un remboursement des frais exigés par le locateur à la fin d’un contrat de location à long terme au motif d’usure excessive
- le paiement un montant additionnel à titre de dommages-intérêts punitifs.
Le groupe visé
Toutes les personnes qui ont acheté ou loué à long terme un véhicule automobile de marque Nissan Kicks au Québec.
Demandes déposées à la Cour
Demande d’autorisation d’exercer une action collective
État actuel du dossier
En attente d’autorisation par un juge de la Cour supérieure.
Comment faire partie de l’action collective
Si votre situation correspond à la définition du groupe visé ci-haut, vous faites automatiquement partie de cette action collective et n’avez pas besoin de vous inscrire.
Nous vous invitons toutefois à remplir ce formulaire si vous souhaitez nous faire part de votre expérience.
Formulaire de contact
Veuillez utiliser le formulaire ci-bas pour joindre et suivre les dernières nouvelles de cette action collective.
Avis : Le fait de soumettre vos informations via le formulaire d’inscription ci-haut ne crée pas de relation avocat-client et ne vous engage pas à payer de frais d’avocat.


